samedi 2 janvier 2016

Bloquée mais... / Stuck but.. / Entrapada pero.. (1/3)

FRANCAIS
Patricia reste bloquée depuis plusieurs jours à La Plaza de Mulas, à cause du vent soufflant en moyenne aux alentours de 55 km/h et au sommet jusqu'à 80km, comme on peut le voir sur le site de la météo. Toute montée vers le sommet de l'Aconcagua est fortement déconseillée par sécurité. Il est difficile d'avancer contre le vent et tout autant de monter sa tente sans risque qu'elle ne s'envole. Patricia en profite pour partager quelques trucs pour ceux qui voudraient tenter l'aventure. Tout d'abord, il faut ménager son corps par rapport à TROIS éléments: l'eau, le soleil et l'alimentation.

L'eau
Boire 5 a 6 litres d'eau par jour n'est pas un mythe. L'air est vraiment très sec. Pour donner une idée, on n'est jamais mouillé de transpiration, malgré les efforts. :O Même pour atteindre le camp de base, Plaza de Mulas, alors qu'il fait chaud. Pour s'y rendre, il faut prévoir au moins 3 litres d'eau par personne et plus pour après.
Un guide a dit à Patricia qu'avant de commencer la montée, il demande à ses clients de boire 2 litres pour être bien hydraté.
Le truc de Patricia: boire de l'eau mais mélangée à du sucre ou des herbes ou poudre alimentaire (tisane, poudre au goût d'orange) ou encore des soupes. ça évite de perdre les sels minéraux à force de boire, d'autant que l'eau à Confluencia (+3000m) et Plaza de Mulas (+4000m) est un peu forte. A Plaza de Mulas, elle est stockée dans des jerry cans dont tout le monde se sert a l'aide d'un broc. Donc, si on veut de l'eau à peu près potable, soit on complète la charge des mules qu'on loue à des agences - mais dans la limite des kg autorisés en plus de ses affaires - ou on ajoute des pastilles sanitaires dans l'eau qu'on tire dans sa gourde depuis les jerry cans.
On peut aussi acheter de l'eau sur site mais attention au prix. A Confluencia, la bouteille d'eau de 2,5l vaut 6$.

Le soleil
Entre la sécheresse de l'air et l'altitude, on a très vite la sensation de brûler. Les coups de soleil, on les sent quand c'est trop tard, d'où l'importance de bien se protéger à tout moment avec:  
  • des lunettes de glacier, qu'on garde toujours sur le nez sinon on s'éclate les yeux à cause de la puissance des UV, de la poussière et du vent sec.
  • de la crème solaire niveau 50+ qu'on applique fréquemment. Pour Patricia, de Confluencia à Plaza Francia, elle a oublié d'en mettre sur les mains. Résultat: les mains brulées. Heureusement, en bonne dame de salon, elle avait ses petits gants de soie qui ont fait parfaitement l'affaire tant que le temps n'était pas trop froid.
  • Un chapeau a large bord et un buff pour protéger le cou et le visage. 
  • Idéalement, une chemise ou tee-shirt à manches longues très léger pour ne pas avoir à penser a mettre de la crème solaire et se protéger du vent.

L'alimentation
Jusqu'a Plaza de Mulas, on mange normalement (ou du moins on essaie car l'appétit diminue). Tout est disponible au camp pour se faire tranquillement a manger. Après, c'est plus compliqué. Il faut absorber des aliments énergétiques pour affronter le froid et l'effort tout en évitant tout ce qui ne se digère pas (trop gras) ou les aliments agressifs.
Patricia mange donc une poignée de fruits secs toutes les 2 heures pour avoir des calories et des oligo-éléments sans 'gaspiller' de l'énergie dans la digestion.

En montagne, manger normalement
C'est tout d'abord un bon petit-déjeuner avec des fruits secs - pas de confiture/miel/dulce de leche (hum!!) - une boisson chaude (thé/tisane/café), des flocons d'avoine ou autres céréales avec du lait, des jus à base de poudre et tout ce qui fait plaisir à boire.
Pour le repas du midi et du soir, on reste sur les sucres lents: riz, pâtes.... pâtes, riz.... riz, pâtes.... etc. MAIS avec différents assaisonnements pour le fun ! ;))) Les assaisonnements sont à base de bouillons-cube (on ne cite pas de marque...) ou de poudre et de l'huile d'olive.
Patricia, gourmande et gourmet, avait pris du jambon cuit et du pâté pour faire son réveillon de Noël et du jour de l'an... et avoir un peu de protéines. Comme elle a loué une mule, elle en a profité pour la charger d'aliments frais: légumes et fruits - tomates, oignons, pommes, bananes, citron. Tout ça, c'est jusqu'au camp Canada. Après, les choses changent en fonction de son intendance (guide, porteur ...). Si on a prévu quelqu'un pour concocter ses repas, on continue à manger normalement. Autrement, c'est système D en fonction du midi et du soir.
Le midi, c'est difficile de manger. Digestion difficile avec l'altitude et l'effort de marche de l'après-repas, manque d'appétit, nourriture peu goûtue, enlever ses gants, son buff, etc. Bref, on passe plus de temps avant et après que pendant pour un repas pas vraiment alléchant.
Le soir, après la journée de marche, se mettre à la popotte n'est pas d'emblée réjouissant même avec le ventre creux.
Patricia, hyper pratico-pratique, a trouvé sa parade. Pour le midi, sandwichs à base de pain + jambon/pâté/fromage et toujours les fruits secs; Pour le soir, les aliments lyophilisés et des soupes. Ils apportent la dose calorique, les oligo-éléments et sont rapides à préparer. Il suffit de faire fondre la neige (le plus gros travail culinaire) et de tout mélanger. Vingt minutes plus tard, on déguste. Bon, au niveau goût, ça ne vaut pas Bocuse ou Loiseau mais....
Petit conseil de Dame Patricia du haut de sa montagne argentine: emporter avec soi depuis l'Europe:
  • des fromages type Babybel - on n'en trouve pas ou peu en Argentine. OK, ce n'est pas le meilleur des fromages mais c'est facile à transporter. 
  • des repas lyophilisés. Bien sûr, on en trouve en Argentine mais à environ 19$ le paquet et avec un choix limité
  • de la sauce tomate en tube (pratique et moins lourd)
  • des fraises Tagada pour les grands enfants que nous sommes  :-)
 Prochains trucs et conseils dans un autre post. Ils concerneront les instruments à prendre avec soi.


ENGLISH


Patricia is stuck at Plaza de Mulafor a couple of days due to a wind blowing on average at 55 km/h (30 mph) and at the top up to 80 km/h (50 mph), like you can see on the page for weatherprediction. Any ascension to Aconcagua is not recommended at all for safety. It is hard to walk against the wind as hard as putting up your tent without the risk it will fly away.
Patricia is taking this occasion to share some tips and tricks for those who are willing to try this adventure. First, you have to take care of your body towards THREE elements: water, sun and food.

Water
Drinking 5 to 6 liters (1.3 to 1.5 gal) water a day is not a myth. Air is really dry. To give an idea, you are never wet from sweating although your physical efforts. ;O Even on the way to base camp of Plaza de Mulas when it is hot. During this step, you must plan at least 3 liters water per person and more for the further steps.
A mountain guide said to Patricia that before starting to climb, he requires his clients to drink 2 liters to be well hydrated.
Patricia’s tip: drink water but also mixed with sugar or herbs or food powder or even soups. You avoid loosing mineral salts when drinking a lot, all the more that water in Confluencia (+3000m) and Plaza de Mulas (+4000m) is strong. At Plaza de Mulas, it is stored in jerry cans that everybody uses. SO, if you want some water more or less drinkable, either you load some on the mules you have rented at agencies – as per the weight limit authorized on the top of your stuff – or you add some sanitary pills in your flask from the jerry cans.
You can also buy water on site but watch out the price. At Confluencia, the 2.5 liter bottle of water costs 6$.

Sun
Between the air dry and altitude, you  have very quickly the sensation of burning. Sunburns, you can feel them but when it is too late. Therefore it’s important to be well-protected at any time with:

  • Glacier sunglasses you must keep all the time on your nose. Otherwise you can have the eyes burnt by the strong UVA and the dry atmosphere;
  • +50 sun creamyou apply frequently. For Patricia, from Confluencia to Plaza de Mulas Francia, she had forgotten to apply some on hands. As a result, her hands were burnt. Fortunately, as a true Lady, she had her silk gloves that were perfect as long as it wasn’t freezing;
  • A wide-brimmed hat and a buff to protect your face and neck;
  • Ideally, a long sleeves shirt or tee-shirt, very light, that prevents you to think constantly you have to put sun cream and get protected from wind.

Food
Until Plaza de Mulas, you can eat normally (or at least you try to for you are never hungry with altitude). At the camp you can find everything for cooking. After, it’s more complicated. You must absorb energetic food to face cold and physical effort while avoiding everything heavy to digest (too fat) or aggressive food.
Patricia eats then a bunch of dry fruits every 2 hours to get calories and oligo-elements without “wasting” energy for digestion.

Eating normally In mountain
It means first a good breakfast with dry fruits – no jam/honey/dulce de leche (hmmm) – a hot drink (tee, coffee, tisane), cereals with milk, fruit juice powder and everything you like to drink.
For lunch and dinner, you focus on slow-burning sugar: rice, pasta…. Pasta, rice… and again rice, pasta… etc. But with different dressings for fun!! Dressing is made from stock cubes (no brand..;)) or powder with olive oil.
Patricia, greedy and gourmet, had taken with her some ham and pâté for Xmas and New Year Eve…. And have some proteins. She took the occasion of renting a mule to bring fresh food with vegies and fruits – tomatoes, onions, apples, bananas, lemon – carried until Canada camp. Then, things change depending on your organization (guide, porters). If you have planned someone to cook for you, you eat the same way, i.e. normally. Otherwise, it’s resourcefulness different from lunch and dinner.
At lunch, it’s hard to eat. Difficult digestion with altitude and the walking effort after-lunch, lack of appetite, poorly tasty food, taking off gloves, buff, etc. You waste a lot of time and energy for a meal that is not mouth-watering.
At dinner, after a long walking day, cooking is not really fun even if you are hungry.
Patricia very well organized has found a trick. For lunch, sandwiches with bread, ham/pâté, and cheese and again dry fruits; For dinner, lyophilized food and soups. They bring the needed calory dose, the oligo-elements and are quick to prepare. The hardest part is to make snow melt. Then, you mix and twenty minutes later, you eat. Well, not as tasty as at Bocus’ or Loiseau’s but…

Some tips from Lady Patricia from the top of the Argentinian mountain: bring with you from Europe:

  • Cheese like Babybel – you can hardly find that in Argentina. It’s not the best cheese but it’s very handy to carry
  • Lyophilized food. Of course, you can find some in Argentina but at 19$ a pack with a limited choice
  • Tomato sauce in a tube – handy and lighter
  • Tagada strawberries (French sweets) for the big children we are. J

Next tips and advises in another post. They are about the instruments to take with me.






ESPAÑOL

Patricia se ha quedado atascada durante varios días en La Plaza de Mulas por un viento que sopla en promedio cerca de 55 km/h y 80 km/h a la cumbre, como puede verse en el sitio de clima. Cualquier ascenso a la cumbre del Aconcagua está totalmente desaconsejado para la seguridad. Es difícil avanzar contra el viento y igual para montar su tienda con el peligro que se va volando.

Patricia tuvo la oportunidad de compartir algunos consejos para aquellos/as que quieren probar la misma aventura. En primer lugar, se debe escatimar su cuerpo de tres elementos: el agua, el sol y los alimentos.


Agua
Beber 5 a 6 litros de agua al día no es un mito. El aire es muy seco. Para dar una idea, nunca es húmeda de sudor, a pesar de los esfuerzos de la asencion. Para llegar al campamento base Plaza de Mulas, está caliente. Para llegar allí, debe haber por lo menos 3 litros de agua por persona y más para después.
Un guía le dijo a Patricia que antes de comenzar la subida, pide a sus clientes que beber 2 litros de estar bien hidratado.
El truco Patricia: agua bebida, pero mezclada con azúcar o hierbas o polvo de alimentos (té de hierbas, el sabor del polvo de naranja) o sopas. Se evita la pérdida de minerales cuando se bebe mucho y sobre todo porque el agua es un poco fuerte en Confluencia (3000m +) y Plaza de Mulas (4000m +). En Plaza de Mulas, agua se almacena en bidones en los que todo el mundo utiliza con una jarra. Así que si no quiere agua de beber, tiene que cargar la mula alabanzada a las agencias - pero dentro de los límites de peso autorizado, además de su equipo – o utilizar en su frasco toallas sanitarias.
También se puede comprar agua en el lugar, pero cuidado con al precio. En Confluencia, la botella de agua de 2,5 litros es de $ 6.
 



El sol
Entre el aire seco y la altitud, rápidamente fue la sensación de ardor. Las quemaduras de sol, se puede sentir cuando ya es demasiado tarde, de ahí la importancia de la protección en cualquier momento:

  • Gafas de glaciar, siempre en la nariz si no quiere quemar sus ojos con la potencia de la radiación UV, el polvo y el viento seco.
  • protector solar 50+ niveles que se aplica con frecuencia. Para Patricia, de Confluencia a Plaza Francia, ella se olvidó de poner ella en las manos. Resultado: se quemó las manos. Afortunadamente, viviendo en buena señora, ella tenía sus pequeños guantes de seda, que es muy bien ya que el clima no era demasiado frío.
  • Un sombrero de ala ancha y un buff para proteger el cuello y la cara.
  • Idealmente, una camisa o una camiseta de manga largamuy ligera. De esta manera, no tiene que pensar de poner constantemente protector solar y protección contra el viento.
Potencia
Hasta Plaza de Mulas, comemos normalmente (o al menos intentamos porque el apetito disminuye). Todo está disponible en el campamento para cocinar. Después, es más complicado. Debemos absorber los alimentos de energía para el frío y el esfuerzo de la asencion y tambien evitar cualquier cosa que no se puede digerir (demasiado grasa) o alimentos agresivo.
Patricia luego comer un puñado de nueces cada 2 horas para las calorías y micronutrientes sin "perder" energía en la digestión.
 


Comer normalmente en la montaña ¿que significa ?
En primer lugar, es un buen desayuno con fruta seca - sin mermelada / miel / dulce de leche (ejem !!) - una bebida caliente (té / café), copos de avena u otro cereal con leche, zumo a base de polvo y todo lo que da placer a beber.
Para el almuerzo y la cena, nos quedamos en carbohidratos: arroz, pasta .... pasta, arroz .... arroz, pasta, etc .... Pero con diferentes condimentos para el fun ! ;))) Condimentos son basado con caldo (no citar marca ...) cubo o polvo y aceite de oliva.
Patricia, gourmet y codiciosa, tomó el jamón y paté por su víspera de Navidad y Año Nuevo ... y tener un poco de proteína. Como ella alquiló una mula, se aprovechó la oportunidad para cargar alimentos frescos: frutas y hortalizas - tomates, cebollas, manzanas, plátanos, limón. Todo esto es para acampar Canadá. Después, las cosas cambian de acuerdo a su organisación (guía, portero ...). Si uested ha planeado alguien para cocinar, siguen a comer normalmente. De lo contrario, es el ingenio basado en la tarde y noche.
Para el almuerzo, es difícil de comer. Difícil digestión con la altitud y el esfuerzo de la asención después de la comida, la falta de apetito, poca comida sabrosa y quitar los guantes, su buff, etc. En resumen, pasamos más tiempo antes y después de comer para una comida no muy tentadora.
La noche después de caminata del día, cocinar no esinmediatamente gratificante incluso hambre.
Patricia, cómo es hiper organisada, encontró a su desfile. Para el almuerzo, sándwiches con pan, jamón y queso + frutas secas como siempre; Para la noche, los alimentos y sopas liofilizados. Traen dosis calórica, oligoelementos y son rápidos de preparar. Simplemente derretir la nieve (la más grande obra culinaria) y mezclar todo. Veinte minutos más tarde nos gusto. Buen gusto pero no vale la pena de Bocuse o Loiseau, pero ....

Unos consejos de Señora Patricia de su montaña argentina: tomar con él desde Europa:

  • Quesos Babybel como - no encontramos pocos o Argentina. Ne es el mejor queso pero es fácil de llevar.
  • comidas liofilizadas. Por supuesto, nos encontramos en la Argentina, pero en alrededor de $ 19 el paquete con una selección limitada
  • tubo de salsa de tomate (práctico y menos pesado)
  • Tagada de fresas para niños grandes somos :-)

Próximos consejos y asesoramiento en otro post. Se refieren a los instrumentos para llevar con usted.

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